Un plastique recyclable : réalité ou fantasme ?


Le recyclage du plastique est parfois présenté comme la solution miracle aux défis environnementaux posés à l’heure actuelle. Mais un tel procédé est-il bien réaliste ? Dans cet article, nous naviguons ensemble dans l’utilisation du plastique et les promesses qui lui collent à la peau… Alors, le recyclage du plastique est-il une véritable solution ou seulement un fantasme véhiculé pour oublier son impact néfaste ?


Le recyclage du plastique : une fausse promesse ?

Pour répondre à cette question, nous nous tournons vers Rosalie Mann, fondatrice de l’association No More Plastic. Et elle n’y va pas par quatre chemins! 

En effet dans une récente interview accordée au journal économique La Tribune, elle qualifie le recyclage du plastique d’« hérésie ». Ainsi que d’« illusion trompeuse qui donne une fausse impression de durabilité ». C’est pourtant vrai. Alors que la production mondiale de plastique ne cesse d’augmenter, la capacité de recyclage est loin de suivre le rythme. De nombreux experts, dénoncent cette inadéquation et invitent à repenser notre utilisation de ce matériau.


Les limites techniques du recyclage du plastique

Contrairement aux idées reçues, le recyclage du plastique est malheureusement loin d’être efficace. Seuls 9% des déchets plastiques produits dans le monde sont réellement recyclés. Ce maigre pourcentage fait triste mine face aux tonnes de plastiques produits chaque année de par le monde. 

Et il s’explique par plusieurs facteurs :

  • Multiplicité des types de plastique : Il existe des dizaines de types de plastique différents (PET, HDPE, PVC, etc.). Et chacun requiert un traitement spécifique. Pour qu’un plastique soit recyclé, il doit avant tout être trié correctement. Malheureusement, c’est souvent impossible avec les systèmes de gestion des déchets conventionnels.
  • Dégradation de la qualité : Chaque cycle de recyclage réduit la qualité du plastique, rendant impossible un recyclage à l’infini. Après un ou deux cycles, le plastique recyclé devient inutilisable pour des produits de haute qualité et doit de toute manière être mélangé avec du plastique vierge.
  • Coût et efficacité : Recycler le plastique coûte souvent plus cher que de produire du plastique neuf! De plus, les processus de tri et de recyclage sont énergivores et produisent des émissions de gaz à effet de serre. Ce qui est évidemment contre-productif quand on cherche à réduire l’impact environnemental.

Ces contraintes montrent à quel point le recyclage du plastique est plus un mirage qu’une solution durable. Alors, pourquoi continuer à se voiler la face ?


Le plastique : une belle invention mais…

S’il est vrai que le plastique est un matériau polyvalent, léger et peu coûteux son utilisation massive est loin d’être sans conséquences. En mettant en avant la révolution qu’à pu offrir son apparition dans notre société, nous fermons les yeux sur son omniprésence.

Pourtant, la pollution plastique reste l’un des défis environnementaux majeurs du 21ème siècle. Avec des millions de tonnes de déchets qui finissent chaque année dans nos océans, le plastique à lui seul (s’il n’y avait que lui) menace la faune marine et les écosystèmes.


Les impacts environnementaux du plastique

L’une des principales critiques formulées par Rosalie Mann est que la production de plastique continue d’augmenter malgré les efforts de recyclage. Le plastique est un dérivé du pétrole, une ressource fossile non renouvelable, et sa fabrication émet des quantités considérables de gaz à effet de serre. De plus, une fois transformé en déchet, le plastique met des centaines d’années à se dégrader, libérant des microplastiques qui s’infiltrent partout – dans l’eau, l’air, les sols, et même nos aliments.

Ces microplastiques représentent une menace silencieuse pour la santé humaine et animale, car ils sont ingérés par la faune marine et finissent dans toute chaîne alimentaire. Un véritable paradoxe pour cette matière souvent à usage unique. Que ce soit sous la forme d’une bouteille d’eau, d’un sachet de pâtes ou d’une friandise. Mais dont les impacts se font sentir pendant des siècles.


Le suremballage : un problème à écarter au plus vite.

Une fois ce constat posé, comment agir ? Il faut déjà noter qu’une grande partie des déchets plastiques provient de l’emballage. Les produits sont souvent suremballés, un phénomène devenu tellement courant que nous ne le remarquons même plus. Pourtant, réduire le suremballage est l’un des moyens les plus efficaces de lutter contre la pollution plastique.

Semoulin Packaging, spécialisée dans la production d’emballages en papier, se positionne encore et toujours comme une alternative viable au plastique. Le papier est une ressource renouvelable et ses qualités de recyclabilité sont bien supérieures à celles du plastique! Opter pour des emballages en papier permet non seulement de réduire les déchets plastiques, mais aussi de limiter la pollution environnementale.


Les alternatives au plastique : des solutions concrètes


Le papier, une alternative bien plus durable

Les emballages en papier, comme ceux proposés par Semoulin Packaging, offrent une solution davantage écologique et pratique pour le conditionnement de nombreux produits, en particulier des produits secs. Le papier est facilement recyclable, et contrairement au plastique, il est biodégradable. Ce qui signifie qu’il ne stagne pas dans notre environnement pendant des siècles.

En utilisant des emballages en papier, les entreprises peuvent contribuer activement à la réduction des déchets plastiques et adopter une démarche de développement durable. Bien sûr, le papier connait ses propres limites, notamment en ce qui concerne l’emballage de produits humides ou nécessitant une barrière plus hermétique… Cependant, si chaque emballage pouvant être remplacé par du papier faisait l’objet d’une transition, le constat serait déjà bien moins alarmant.


Changer les mentalités pour une consommation plus responsable

Bien que les alternatives au plastique existent, le changement doit avant tout venir des comportements individuels et collectifs. La réduction à la source est la clé. Pour cela, il est crucial d’adopter des habitudes de consommation plus responsables : privilégier les produits non emballés, choisir des emballages durables, et favoriser le réemploi autant que possible.

Les entreprises ont également un rôle important à jouer. Elles doivent réévaluer la nécessité des emballages plastiques et investir dans des solutions plus durables, à l’image de ce que propose Semoulin Packaging avec ses emballages en papier. Ce changement n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement, il est aussi devenu un argument marketing fort, les consommateurs étant de plus en plus sensibles aux problématiques écologiques.


Conclusion : évitez le mirage du plastique recyclé !

Le recyclage du plastique peut être présenté sous tous les angles, mais comme l’a souligné Rosalie Mann, il s’agit en réalité d’une illusion qui nous empêche de faire face à la véritable urgence : réduire notre dépendance au plastique. Les limites techniques du recyclage, la pollution générée et l’inefficacité des systèmes de collecte sont autant de raisons qui montrent que nous devons repenser notre approche.

En optant pour des alternatives comme le papier, et en réduisant le suremballage, nous pouvons limiter notre impact sur l’environnement. 

Semoulin Packaging et ses équipes s’inscrivent depuis des années dans cette démarche et propose des solutions concrètes pour un avenir plus durable. Prenons enfin le est temps de repenser notre rapport au plastique et de privilégier des matériaux qui respectent davantage la planète.