
L’industrie de l’emballage vit une révolution silencieuse mais profonde. Alors que la dépendance au plastique reste forte, les études récentes montrent qu’une grande partie pourrait être remplacée par du papier ou d’autres alternatives moins nocives pour l’environnement. Focus sur une tendance qui transforme le marché européen et offre de nouvelles opportunités aux acteurs du packaging papier.
L’usage du plastique alimentaire en Europe : un état des lieux contrasté
Une étude menée en 2024, le Material Change Index, a analysé plus de 1 500 produits alimentaires et boissons dans six pays européens : Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Espagne et Pologne. Résultat : même si la part du plastique reste très élevée on note de fortes différences selon les pays.
- Au Royaume-Uni, environ 70 % des emballages alimentaires contiennent encore du plastique.
- L’Espagne (67 %), l’Italie et l’Allemagne (66 %) suivent de près.
- La Pologne atteint 62 %.
- La France, en revanche, se distingue avec « seulement » 59 % d’emballages plastiques, soit la proportion la plus faible parmi les pays étudiés.
Ces chiffres montrent que, malgré une sensibilisation croissante, le plastique reste omniprésent dans l’alimentaire. Mais ils révèlent aussi une marge de progression considérable pour réduire son usage.
Vers une réduction du « unnecessary plastic »
L’étude introduit une notion intéressante : celle du plastique inutile (unnecessary plastic). Il s’agit du plastique utilisé à petite dose (moins de 5 % du poids total d’un emballage) et qui pourrait être remplacé sans impacter la conservation ou la sécurité du produit.
Cette approche est essentielle car elle cible les emballages qui peuvent évoluer rapidement, avec un impact fort sur les volumes. En clair, il ne s’agit pas d’interdire tout plastique du jour au lendemain, mais d’identifier les zones où la substitution est possible immédiatement grâce au papier et au carton.
Les produits alimentaires en première ligne
Le potentiel de substitution est particulièrement important dans le secteur alimentaire, qui représente déjà près de 40 % du marché mondial du packaging papier. Plusieurs catégories sont particulièrement concernées :
- Les plats préparés et leurs barquettes plastiques,
- Les produits laitiers et fromagers,
- Les fruits et légumes emballés,
- La viande et la charcuterie sous film plastique.
Ces segments, très visibles en rayon, sont aussi ceux où les consommateurs demandent plus de praticité et de durabilité.
C’est précisément dans ce domaine que les innovations en packaging papier font la différence. Par exemple, les sachets micro-ondables pour pommes de terre ou pop-corn permettent de cuire le produit directement dans son emballage, alliant gain de temps, hygiène et réduction des déchets plastiques. De même, les papiers avec propriétés barrières (contre l’humidité ou la graisse) ouvrent la voie à de nouveaux usages, autrefois réservés au plastique.
L’emballage papier ne se contente donc plus de protéger le produit : il devient un allié de la préparation culinaire et de la sécurité alimentaire, tout en réduisant l’empreinte écologique.
Le rôle clé de la grande distribution et des consommateurs
Les distributeurs sont des acteurs essentiels de ce changement. En imposant progressivement des cahiers des charges plus stricts à leurs fournisseurs, ils accélèrent la transition vers le papier. C’est le cas de plusieurs enseignes qui privilégient désormais les emballages recyclables et limitent les films plastiques à usage unique.
Les consommateurs, eux, plébiscitent de plus en plus les solutions en papier ou carton. Les études montrent qu’un produit présenté dans un emballage durable inspire davantage confiance, et influence positivement l’acte d’achat. Autrement dit, le packaging durable est aussi un argument marketing puissant.
L’Europe en pointe sur la réglementation
L’Union européenne a adopté des directives claires pour réduire le plastique à usage unique. Ces contraintes réglementaires obligent les industriels à repenser leurs emballages et favorisent l’adoption du papier.
En 2022 déjà, le papier et le carton représentaient 40,8 % des déchets d’emballages produits en Europe, contre 19,4 % pour le plastique. Ce poids historique du papier, combiné aux nouvelles réglementations, renforce sa position de leader.
Et chez Semoulin Packaging ?
Entreprise familiale belge spécialisée dans le packaging papier, Semoulin Packaging est au cœur de cette transition. Son savoir-faire repose sur :
- la création de solutions sur-mesure pour l’alimentaire,
- l’utilisation de papiers certifiés FSC et PEFC,
- le développement de sachets micro-ondables et d’emballages à propriétés barrières,
- une capacité d’innovation et de réaction rapide face aux besoins des clients.
En anticipant les demandes du marché, Semoulin Packaging accompagne ses clients dans cette transformation. Pour les distributeurs et producteurs, c’est l’assurance de disposer de solutions concrètes pour réduire leur empreinte plastique, tout en répondant aux attentes des consommateurs.
Conclusion : le papier, un acteur central de demain
Le packaging papier n’est plus une alternative de niche. Il devient le standard vers lequel l’industrie se tourne, porté par la pression réglementaire, la demande des consommateurs et les innovations techniques.
Avec un marché en forte croissance, une capacité éprouvée de recyclage et des applications de plus en plus variées, le papier s’impose comme l’avenir de l’emballage alimentaire et durable.
Pour les entreprises comme Semoulin Packaging, c’est l’opportunité de confirmer leur rôle d’acteur clé de cette révolution, en proposant des emballages à la fois pratiques, sûrs et responsables.
